- Vendredi 19 avril 2013 à 11h29
La 4e édition du Vendée Va’a, deuxième événement nautique des Sables d’Olonne après le Vendée Globe, se tiendra les 9 et 10 mai.

17 équipes se préparent activement pour cette course de pirogues polynésiennes en haute-mer et en étapes. Les équipes de six piroguiers vont parcourir 110 kilomètres en deux jours, à raison de 60 coups de rame par minute. Ces embarcations traditionnelles filent à une vitesse de 12 à 13 kilomètres / heure des Sables à Saint-Gilles-Croix-de-Vie puis à l’Ile d’Yeu. La dernière étape, pour revenir à la plage de départ, dure entre quatre et cinq heures.
Rêve de Polynésie
« Tout a commencé quand deux jeunes du club de canoë-kayak Côte de Lumière (CKCL) sont venus me voir pour me demander un coup de main, se souvient Denys Rémy, organisateur de la Vendée Va’a. Ils m’ont dit : nous avons un rêve mais nous ne pouvons pas le réaliser en allant à Tahiti et nous sommes sûrs qu’il va faire rêver les autres. » Denys Rémy, jeune retraité, s’est aussitôt lancé dans l’aventure. « J’ai découvert des valeurs qui me plaisaient », commente-t-il avant d’ajouter sur une pointe d’humour : « De toute façon, ma femme ne veut pas me voir tous les jours à la maison et elle a raison ! » Pourtant, lors de la première édition, Denys Rémy, ancien responsable logistique de Raphaël Dinelli sur le Vendée Globe, n’avait encore jamais embarqué sur une pirogue polynésienne. « J’avais donc 63 ans quand je me suis lancé et j’ai découvert des muscles que je ne soupçonnais pas, commente-t-il. J’ai aussi compris pourquoi il était si important pour les piroguiers de se mettre dans leur bulle. C’est un sport qui nécessite beaucoup de concentration et de coordination. » La cadence est donnée par le piroguier qui occupe le poste de Faahoro. Les équipiers rament d’un seul côté à la fois et changent de côté en moyenne tous les dix coups. La direction est donnée par lePeperou, le piroguier qui détient la plus longue rame, situé en première position sur cette embarcation de 13 mètres. Celui qui occupe ce poste doit savoir lire les courants marins pour trouver le meilleur trajet.
Polynésiens contre Vendéens… dans la bonne humeur !
Lors de la dernière édition, la course avait été remportée par une équipe polynésienne de haut vol : EDT Tahiti. Pourtant, tout n’avait pas été simple pour ses champions qui avaient été piégés par les abords caractériels de la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, luttant à quelques secondes près pour décrocher cette victoire d’étape. « C’est une course difficile pour les piroguiers polynésiens en raison de la température, précise Denys Rémy, ils ne sont pas habités à porter une combinaison intégrale ! Mais aussi en raison des vagues courtes qu’ils ne connaissent pas à Tahiti. » Cette année, l’équipe EDT ne pourra pas défendre son titre en raison d’un calendrier chargé : la très prestigieuse Tahiti Nui se tiendra en Polynésie deux semaines après la Vendée Va’a. Cependant, une autre équipe polynésienne, composée de piroguiers expérimentés, viendra porter les couleurs de Tahiti. Côté international, une équipe allemande est également attendue.
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Le
Tour de l’Ile aux Oiseaux était organisé ce samedi 6 avril par l'Aviron
Arcachonnais. Régate devenue traditionnelle pour les rameurs et les
kayakistes, cette édition 2013 s'est déroulée avec des conditions météo
plutôt fraîches mais dans une bonne ambiance générale qui était
appréciée de tous. Plus de 40 embarcations soit une centaine de
concurrents ont participé à la course.
L’Aviron
Arcachonnais organisait ce samedi 6 avril le Tour de l’Ile aux Oiseaux,
une course en aviron, kayak et pirogue de mer qui est devenu une
classique pour tous les pratiquants de ces disciplines en mer Cette
course est assez atypique. En effet elle regroupe, elle regroupe sur un
même parcours mais avec des départs différents toutefois, l'aviron de
mer, le kayak et la pirogue de mer alors que ces disciplines ont en
général des compétitions différenciées. Néanmoins, l'Aviron
Arcachonnais, a dans sa tradition de mixer ces pratiques puisqu'il
regroupe en son sein une section aviron et une section canoë-kayak. A
ces participants du club, se sont joints de nombreux autres concurrents
venant du pourtour du bassin comme le club de Claouey ou de clubs plus
lointains depuis Libourne jusqu'à Anglet et même quelques participants
venant de clubs hors région comme Argentat. L'autre caractéristique et
attrait principaux de cette course est le programme qu'elle propose avec
le Tour de l’Ile aux Oiseaux, permettant une découverte du bassin et
une navigation selon toute les situations possibles de vent et de
courant. C'est enfin une course particulière par sa longueur, 25 km, qui
en fait une course longue distance : « la Fédération d'Aviron a mis au
point cette formule de course longue distance qui permet une autre
approche de la pratique mêlant à la fois découverte et compétition
puisque, contrairement à une promenade ou un raid, elle va donner lieu à
un classement. Cette conjugaison entre découverte et compétition est
très appréciée par les participants », nous explique Patrick Villenave,
président de l'Aviron Arcachonnais. En l’occurrence, le parcours prévu
prévoyait
un Tour de l'île aux Oiseaux avec un départ depuis la plage en face du
club de l'Aviron Arcachonnais et une arrivée au même endroit. Soit 25 km
approximativement à faire en situation de début de marée montante ce
qui obligeait à faire un grand tour totalement à l'extérieur des parcs à
huîtres sans possibilité de couper. Un parcours expliqué durant le
briefing avec tous les points de passage obligé et le positionnement des
bateaux pointeurs. Cela n'empêchera pas certains concurrents ne
connaissant pas forcément très bien le plan d'eau de rater certains
passages les obligeants du coup à allonger encore plus leur parcours.
Avec
des conditions météo plutôt fraîches et un vent de force deux à trois
de Nord Est, le soleil avait du mal à percer les nuages. C’est dans ces
conditions peu avenantes que le départ était donné en trois séries avec
un premièr départ des kayaks et pirogues de mer femme suivi à 10h du
départ des yoles de mer qui précédait de quelques minutes celui des
kayaks et pirogues hommes. Une procédure menée par le corps arbitral de
chaque discipline dont Patrice Chaudron et Jean-Claude Dubost pour
l'aviron. La flotte s'est ensuite étirée tout le long de parcours où
l'on a assisté à quelques abandons chez les kayakistes en solo dus au
vent assez froid et quelques erreurs de parcours notamment pour
l'équipage du V6 féminin de Belharra Watermen Club de St Jean de Luz : «
sur le premier bord au lieu
de monter suffisamment vers le nord pour coller aux parcs à huîtres,
nous sommes parties plein ouest jusqu'à la bouée numéro 15. On est alors
remonté plein nord. C'est sûr, ça rallonge... Mais finalement ce
n'est pas grave (sourires)! », commente une des participantes.
Situation relativement caractéristique de cette course où tout se passe
dans la bonne humeur et où la performance n'est pas forcément l'objectif
le plus recherché par tous. C'est ainsi que l'équipage mixte d'Arcachon
a procédé durant la course à des changements de barreur : une opération
d'équilibriste et le contorsionniste durant laquelle il est nécessaire,
bien évidemment, que le bateau... soit stoppée en pleine mer. De cette
façon, tout le monde participe ! Néanmoins certains équipage profitent
de cette occasion pour chercher à améliorer leurs performances en vue de
compétitions futures. C'est le cas par exemple du quatre seniors de
l'Aviron Arcachonnais qui en prfitait pour peaufiner sa coordination et
ses réglages et qui a terminé premier de sa catégorie en 1h34. Un temps
très bon mais encore « loin du record du tour en 1h19 », commente
Patrick Villenave. Le retour sur la ligne d’arrivée s’est produit en
même temps que le début des régates en voiliers organisées par le Cercle
de Voile d’Arcachon d’où quelques
croisements
entre les embarcations pour lesquels tout le monde était très attentif :
« Nous en avions discuté avec le club de voile et nous avions convenu
de faire notre course le matin pour leur laisser le plan d’eau
l’après-midi. Nous finissons, ils commencent leurs régates. Tout va bien
! » explique Patrick Villenave. Après le retour à terre, une petite
cérémonie de proclamation des résultats avait lieu dans les locaux du
club, en présence de M. Yves Herszfeld, adjoint aux sports d’Arcachon,
puis un grand repas réunissait tous les participants pour terminer sur
un bon moment de convivialité.













